Se libérer des peurs irrationnelles.
Les phobies, conflits intérieurs sans aucune logique.
Il y a des peurs que l’on souhaiterait éviter. Elles surgissent de façon autoritaire, parfois elles sont absurdes, comme des orages dans un ciel sans nuages. Une petite araignée dans le coin d’un mur, un avion que l’on doit prendre, un espace clos, un mouvement de foule et tout le corps se contracte, le souffle s’accélère, l’esprit panique. Ce sont des réactions primaires, enracinées dans un lieu que la volonté ne peut atteindre. Des phobies qui apparaissent comme des spectres. Et l’on s’en veut d’avoir si peur pour si peu. Pourtant, dans ces conflits intérieurs, aucune logique ne tient. Il n’y a que l’évidence d’un ressenti.
L’hypnose, la clé pour en sortir.
Alors comment, dans ce scénario catastrophe où la raison est impuissante, une technique, simplement guidée par une voix, une image mentale, un silence guidé, peut-elle tout changer ? C’est là que l’hypnose entre, discrète et puissante, comme la clé d’une serrure que l’on croyait perdue à jamais.
L’hypnose n’est pas un sommeil, mais un état de conscience. Un fonctionnement différent du mental pour permettre à l’imaginaire, à l’émotion, à l’intuition de dialoguer librement. C’est un retour vers cet espace intérieur que l’on oublie trop souvent de visiter. Et c’est précisément dans cet espace, que les neurosciences appellent inconscient, que la phobie s’est enracinée.
La phobie, mécanisme de défense primaire.
Car une phobie, contrairement à une simple peur, n’est pas ajustée à la réalité. C’est un mécanisme de défense excessif, pouvant provenir d’un choc, d’une histoire oubliée ou d’une construction symbolique. L’enfant qui un jour a vu sa mère crier face à un chien, l’adolescent qui a ressenti l’étouffement dans un ascenseur en panne, l’adulte qui a associé l’altitude au danger parce qu’un récit l’y a conduit. L’événement est parfois anodin, mais l’émotion, elle, s’est cristallisée. Et l’inconscient, pour nous protéger, a enfoui ce souvenir pour nous le faire oublier .
Une transformation douce et symbolique.
L’hypnose n’affronte pas la peur. Elle l’écoute. Elle ne l’éradique pas de force, elle la transforme. Elle parle le langage du symbole, du ressenti, de l’image intérieure. Elle vous fait glisser doucement de l’intérieur de la peur vers sa périphérie, puis l’invite à regarder autrement. À dissocier le passé du présent. À se reconnecter à des ressources oubliées.
Dans une séance, je vous guide dans une transe légère ou profonde. Là, les sensations changent : le temps ralentit, les frontières entre le réel et l’imaginaire deviennent poreuses. Dans cet état, le cerveau devient souple, ouvert à de nouvelles connexions. C’est une forme de plasticité émotionnelle où le vécu peut être reprogrammé.
Là, une araignée devient un point noir insignifiant. L’avion, une bulle protectrice dans le ciel. L’ascenseur, un simple sas de passage. Je peux utiliser des techniques de dissociation, vous permettant de voir la scène phobique de l’extérieur, comme un film ancien, dont les couleurs s’effacent. Puis j’y ajoute des ressources : un sentiment de sécurité, de calme, de force intérieure. Ces ressources deviennent des ancrages, que vous pourrez activer en conscience lors des situations réelles.
Un changement subtile, discret.
Et souvent, le miracle s’opère. Pas dans le spectaculaire, mais dans la subtilité. Un jour, vous vous rendez compte que vous avez croisé une araignée… sans vous figer. Que vous avez pris l’avion… sans y penser. Que l’angoisse a cédé la place à un simple réflexe, puis à rien du tout. La peur s’est dissoute, comme une encre dans l’eau claire.
Ce que l’hypnose permet, au fond, ce n’est pas d’éteindre une émotion, mais de restaurer un équilibre. De remettre la peur à sa juste place : celle d’un signal utile, non d’un tyran intérieur. Elle vous redonne la souveraineté sur son monde intérieur.
Et il y a, dans cette démarche, quelque chose de profondément poétique. Car affronter une phobie, ce n’est pas vaincre un monstre, c’est de s’approcher d’une part de soi qu’on avait exilée. C’est réapprendre à marcher dans ses propres paysages intérieurs sans trembler à chaque coin d’ombre.
Alors oui, avec l’hypnose, je vous aide à supprimer les phobies, non pas en les chassant, mais en les transformant. Je vous invite à un dialogue avec l’invisible, à une réconciliation avec ce qui faisait peur. Je n'ai pas une baguette magique, mais je vous propose un chemin. Ce chemin mène, parfois en une séance, parfois en quelques-unes, vers un espace plus vaste, plus libre. Un espace où l’on respire enfin, sans crainte, sans fuir.
Et dans ce souffle retrouvé, il y a peut-être la plus belle des victoires : celle de la paix intérieure.
